Etude de bassins versants

Elvia Group vous accompagne dans l'étude des bassins versants pour mettre en œuvre les aménagements en adéquation aux risques liés aux eaux pluviales et eaux de ruissellement. 

Un bassin versant peut-être caractérisé par :

• Sa surface, 
• Sa forme : caractérisée par le facteur d'allongement calculé en fonction du plus long chemin hydraulique et de l'air du bassin versant
• Sa pente moyenne caractérisée en fonction de la longueur du tronçon appartenant au plus long chemin hydraulique et de la pente du tronçon
• Son coefficient de ruissellement. r

Etant données, l'occupation des terrains (agricole sur l'emprise de projet), la pente moyenne des terrains, la perméabilité moyenne due à la nature du sol, nous pourrons retenir un coefficient du ruissellement des espaces aménagés et non aménagés

Captage d'eaux de ruissellement

Ouvrage de rétention des eaux de ruissellement

L'idée nouvelle majeure est de concevoir diverses configurations de rétention des débits pluviaux, ayant pour objectifs à terme :

• La création de réservoirs d'eau multi-usages, de réserve de ressources, de défense incendie, notamment pour des besoins industriels, des pôles administratifs, des collectivités, des espaces verts publics, éventuellement en complément de l'alimentation d'eau potable, si son origine le permet ;
• L’aspect écologique de la restitution de l'eau à son milieu, le plus en amont possible, la restauration des zones humides, des prairies inondables, des mares, étangs, qui rechargent les nappes, le maintien de la vie aquatique, le pôle d'attraction et l'esthétique paysager que procurent un plan d'eau, un bassin en zone urbaine. 

Toute une panoplie de solutions techniques d'aménagement des espaces permettrait la rétention des eaux de ruissèlement, voire la conservation totale sur le site des eaux pluviales. C'est donc une autre philosophie de la conception des espaces urbains et des ouvrages à mettre en œuvre. 

Ouvrage de réutilisation des eaux de pluie

A l'intérieur des propriétés et des bâtiments, les ouvrages de réutilisation des eaux pluviales constituent une approche intéressante financièrement, faisant appel à toute une panoplie de techniques de plomberie sanitaire, avec des contraintes réglementaires de mise en œuvre et d'exploitation dont l'intérêt majeur est de bénéficier d'une défiscalisation des investissements générés. 

Les installations les plus courantes concernent les systèmes individuels de récupération des eaux de pluies, pour la plupart des usages domestiques hormis la boisson, la cuisine et la toilette. 

La pratique de récupération des eaux pluviales à la parcelle a du mal à convaincre en absence d'incitation des autorités sanitaires, qui doivent donner leur accord pour les installations dans les bâtiments à usage collectif et freine dans l'ensemble son développement. 

Les utilisations ne nécessitant pas une eau potable, pour lesquels une eau de pluie filtrée est suffisante, représentent plus de 50% des besoins annuels en eau. Les usages des particuliers restent le plus souvent l'arrosage, le lavage voire la chasse d'eau. 

D'autres vont plus loin mais il s'agit rarement d'installation complète et, plus exceptionnellement encore, d'une taille suffisante pour stocker l'eau utilisable durant la période estivale. 

L'utilisation de l'eau de pluie à l'intérieur suppose que le système stockage-filtration (sans traitement) ait associé un double réseau d'eau intérieur, l'un pour l'eau potable, l'autre pour la pluie. Pour la prévention de la pollution accidentelle, il est préconisé un clapet antipollution ou un disconnecteur complété par des vannes d'inversion.