Les études de dispersion de polluants dans les sols
L'étude de la dispersion des polluants dans le sol et dans les sous-sols nécessite au préalable une bonne connaissance de l'état des sols et sous-sol du site visé. Nous pouvons réalisé des études
à partir de coupe géologique et réaliser des simulations d'écoulements en 2D via des logiciels de type Comsol.
Retours d'expériences en prévention de pollutions des sols
Dans le cadre de nos expertises passées, Elvia Group a déjà réalisé des études de dimensionnement de barrières de sécurités contre la propagation de polluants dans les sols.
Nous l'avons réalisé dans le cadre de la réalisation de casiers de boues d'épuration ou de dépôts sédiments dragués.
A partir de ces études, plusieurs aménagements peuvent être envisagés liés aux contraintes du terrain, au contexte géologique et hydrogéologique.
Focus sur les barrières de protection
la réglementation en matière de protection contre les pollutions des sols exige un principe d’étanchéité comprenant un dispositif d’étanchéité inférieure constitué d’une barrière de sécurité
passive et d’une barrière de sécurité active.
Comme spécifié dans la réglementation applicable, la barrière de sécurité active doit permettre d'assurer l'étanchéité, le drainage et la collecte des lixiviats et d'éviter ainsi la sollicitation
de la barrière de sécurité passive.
Elle est normalement constituée de bas en haut :
- Par une géomembrane ou tout dispositif équivalent
- Une couche de drainage constituée de bas en haut :
- D'un réseau de drains permettant l'évacuation des lixiviats vers un collecteur principal
- D'une couche drainante, d'épaisseur supérieure ou égale à 0,5 mètre ou tout dispositif équivalent.
La barrière de sécurité passive est, quant à elle, constituée du terrain naturel en l’état devant présenter de haut en bas les caractéristiques suivantes :
- Une perméabilité inférieure ou égale à 1.10-9 m/s sur au moins 1 m ;
- Puis une perméabilité inférieure ou égale à 1.10-6 m/s sur au moins 5 m en dessous ;
- Une perméabilité inférieure ou égale à 1.10-9 m/s sur au moins 1 m ;
Lorsque la barrière géologique ne répond pas naturellement aux conditions susmentionnées, elle peut être complétée artificiellement et renforcée par d’autres moyens présentant une protection
équivalente.