Ces dernières années le concept de sureté de fonctionnement s’est de plus en plus démocratisé dans le secteur de l’industrie. Cette discipline,
qui a acquis ce nom et sa forme actuelle principalement au cours du dernier demi-siècle et dans les secteurs de la défense, de l’aéronautique, de l’espace, du nucléaire, puis des télécommunications
et des transports, serait désormais utile, voire indispensable, à tous les secteurs de l’industrie et même d’autres activités.
La Sûreté de fonctionnement est appelée la science des « défaillances ». D’autres
désignations existent suivant les domaines d’applications : analyse de risque (milieu pétrolier), aléatique, cyndinique (science du danger), FMDS (Fiabilité, Maintenabilité, Disponibilité, Sécurité),
en anglais RAMS (Reliability, Availability, Maintainability and Safety).
Elle se caractérise à la fois par les études structurelles statiques et dynamiques des systèmes, du point de vue prévisionnel mais aussi
opérationnel et expérimental (essais, accidents), en tenant compte des aspects probabilités et des conséquences induites par les défaillances techniques et humaines.
Cette discipline intervient non seulement au niveau de systèmes déjà construits mais aussi au niveau conceptuel pour la réalisation
des systèmes.
La défaillance peut être définie comme la cessation de l’aptitude d’un dispositif à accomplir une fonction
requise.
3 facteurs primordiaux définissent la sureté de fonctionnement : la disponibilité, la fiabilité et la
maintenabilité.
- La disponibilité est l'aptitude d’une entité à être en
état d’accomplir une fonction requise.
- La fiabilité est l'aptitude d’une entité à réaliser une
fonction requise, sans défaillance, pendant un intervalle de temps donné et dans des conditions données.
- La maintenabilité est l'aptitude d'une entité à être
maintenu ou rétabli dans un état permettant de réaliser une fonction requise, dans des conditions données d’utilisation et de maintenance.
Une étude de sureté de fonctionnement se repose sur plusieurs étapes clés :
- L’analyse structurelle et fonctionnelle du système dans le but d’identifier le système à évaluer, le contexte
opérationnel, et les fonctions.
- L’analyse qualitative du système ; dans le but de classer les risques et les dangers du système
- L’analyse quantitative du système se basant sur les probabilités d’occurrence
- La synthèse des analyses précédentes et une conclusion.
ELVIA GROUP vous accompagne dans votre démarche de mise en
sureté de vos systèmes.
Les ingénieurs d’ELVIA GROUP maîtrisent les méthodes
d’analyses tel que l’APR, l’AMDEC, HAZOP pour étudier les risques de défaillances, les études de vieillissement des matériaux, les analyses de risques "arrêt, maintenance, démarrage" des
installations, etc.
Nous étudions également la disponibilité des pièces de rechange, les besoins de qualification du matériel, les
procédures de mise en œuvre et la possibilité de sous-traiter en partie ou totalement des activités en cas de pannes machine.
L'objectif est de maîtriser les conditions de reprise de l'activité globale mais, également de pouvoir
maintenir l'activité sur site en cas de défaillance d'une ligne de production ou d'une machine d'importance vitale pour l'activité.
Nous organisons une démarche itérative afin de caractériser votre système qualitativement et
quantitativement.