1. Contexte et enjeux

Dans un contexte de changement climatique, les territoires urbains font face à des épisodes de chaleur de plus en plus fréquents et intenses, renforçant le phénomène des îlot de chaleur urbain (ICU) : zones en ville où les températures sont significativement plus élevées que dans les zones périphériques ou rurales.

La surchauffe urbaine est amplifiée par l’imperméabilisation croissante des sols (bitumes, parkings, toitures sombres), la densité bâtie, l’absence de végétation et un mauvais renouvellement de l’air. 

Face à ces enjeux, les collectivités et aménageurs sont amenés à mettre en œuvre des stratégies visant à créer des îlots de fraîcheur, à désimperméabiliser les sols et à réduire les effets des ICU pour améliorer le confort thermique, la résilience urbaine et la qualité de vie.+

2. Réglementation applicable

Le phénomène d’îlot de chaleur et la désimperméabilisation sont intégrés dans les politiques d’adaptation au changement climatique et à la qualité urbaine (ex. documents locaux de planification, PCAET). 

Le Code de l’urbanisme, le Code de l’environnement, mais aussi les documents d’urbanisme (PLU(i), ZAC, OAP) peuvent prévoir des prescriptions de perméabilité minimale, de végétalisation, de matériaux à albédo élevé, de gestion des eaux pluviales, etc. 

Le principe de désimperméabilisation s’inscrit dans la gestion des eaux pluviales et du ruissellement, capté dans notamment le cadre de la loi sur l’eau et des techniques alternatives d’aménagement urbain.

Les recommandations de la Cerema concernant l’aménagement des espaces publics et la lutte contre les îlots de chaleur urbains soulignent l’importance de la végétalisation, de la circulation de l’air, des revêtements clairs et de l’eau comme levier.

Contenu de la mission îlot de chaleur urbain & désimperméabilisation

La mission se déroule en plusieurs phases, intégrant à la fois l’analyse, la stratégie d’aménagement et la mise en œuvre opérationnelle :

Phase 1 – Diagnostic et cartographie des îlots de chaleur

• Recueil de données climatologiques, cartographie des zones urbaines sensibles (températures, surfaces imperméabilisées, végétation, flux d’air)
• Analyse des usages, des infrastructures, des matériaux en place (toitures, trottoirs, parkings)
• Évaluation des effets combinés de l’imperméabilisation, de l’albédo, du bâti, des volumes urbains
• Identification des zones de désimperméabilisation prioritaires, des gisements de surfaces à végétaliser ou renaturer

Phase 2 – Élaboration du plan « îlot frais » et stratégie de désimperméabilisation

• Propositions d’aménagement : végétalisation des toitures, des façades, création de noues ou bassins, remplacement de revêtements par des matériaux à haute réflectance ou perméables
• Définition de scénarios d’infiltration et d’absorption des eaux pluviales pour réduire ruissellement et surchauffe urbaine
• Conception du plan masse ou zonage « îlot frais », schémas directeurs intégrant l’ombre, le vent, la végétation
• Estimation financière et calendrier de mise en œuvre, phasage opérationnel

Phase 3 – Accompagnement à la mise en œuvre et suivi

• Assistance à maîtrise d’ouvrage ou maîtrise d’œuvre pour la sélection des matériaux, la concertation avec les parties prenantes, la passation des marchés
• Pilotage du chantier, contrôle qualité des revêtements, suivi de l’efficacité des mesures (monitoring thermique, végétation, infiltration)
• Rapport post-opérationnel : bilan des températures, retour sur investissement, recommandations d’entretien

Atouts d’Elvia Ingénierie pour réaliser ce type de projet

• Une expertise reconnue en aménagement urbain durable et en ingénierie environnementale, crois­sant urbanisme, hydraulique et climat urbain.
• Une équipe pluridisciplinaire (urbanistes, ingénieurs environnement, hydrologues, climatologues) capable d’aborder l’îlot de chaleur, la désimperméabilisation et la performance climatique.
• Une méthodologie intégrée : cartographie thermique, modélisation urbaine, analyse des matériaux, dimensionnement hydraulique des solutions de perméabilité.
• Une approche opérationnelle : élaboration de scénarios, chiffrages, phasage, suivi et reporting en vue d’un déploiement concret.
• Un accompagnement de la collectivité ou de l’aménageur : gestion de la concertation, compatibilité avec les documents d’urbanisme (PLUi, OAP), coordination des parties prenantes.
• Une ambition « territoire durable » : diminution des effets d’îlots de chaleur, optimisation des eaux pluviales, amélioration du confort thermique urbain, contribution aux objectifs ZAN (zéro artificialisation nette)